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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 19:17
Mais non, je n'ai pas succombé à l'épidémie de grippe A mais actuellement je suis plus dans une phase de peinture que de blog. Voici quelques nouvelles en attendant les photos : 
- j'ai terminé mes sudistes. J'ai maintenant 3 unités de 20 sudistes, 3 batteries sudistes (à 4 artilleurs) et leur avant-train, un régiment de cavalerie (15 cavaliers + 12 démontés avec le garde-chevaux), 2 généraux de brigade et un divisionnaire. Il me reste les socles à faire (il faut que je "tartine" de l'enduit de rebouchage...).Les nordistes sont au complet pour Middle Creek mais vous les avez déjà vus... 
- je me suis remis à mon projet guerre civile espagnole avec un régiment des brigades internationales : sur 14 figurines, 7 sont peintes (toujours des irregular miniatures 20mm)
Pour vous faire patienter (pour ceux qui en ont besoin...), voici une photo prise "sur le vif" (pour ne pas dire à l'arrache...)

DSCN0173.JPG

    Je veux absolument, avant de terminer ce billet, vous signaler le blog de Christophe qui mène actuellement un projet Guerre Zululand en 15mm et nous gratifie de magnifiques figurines. Rendez-lui une petite visite, vous ne le regretterez pas. Jetez aussi un coup d'oeil sur ses armées antiques (il m'épate par son rythme de peinture... Je soupçonne que ce soit encore un enseignant qui n'a que ça à faire...;) .
A très bientôt.
Philippe
 
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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 10:15
Dans un commentaire, André m'a demandé des précisions sur les grades dans l'armée nationaliste durant la guerre civile espagnole. Je n'ai eu qu'à me plonger dans la "bible" sur la guerre civile à savoir : Los uniformes militares de la guerra española de José Maria Bueno.  Voici donc deux planches qui résument tout et m'évitent un long discours indigeste...

GRADES D'INFANTERIE

 

 

Si comme André, vous avez des questions particulières ou que vous recherchez une info sur un uniforme, n'hésitez pas à m'écrire ; je ferai mon possible pour répondre à votre demande.


Bonne journée à toutes et à tous.

Philippe

 



 

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 20:00
En feuilletant le livre de José Maria Bueno, Uniformes militares de la guerra civil española, je suis tombé sur une planche qui a retenu mon attention en raison de quelques détails uniformologiques qui me semblaient constituer un défi-peinture intéressant. Voici la planche en question :


Elle représente un fantassin de la Légion de Albiñana. La tenue est assez similaire à celle de la Falange sauf que le bleu de la chemise se veut plus laiteux et que le gorro est orné d'un galon rouge et jaune. C'est ce galon qui m'a donné l'idée de me lancer dans la réalisation d'une unité de cette légion.

Au niveau de l'histoire de cette formation, je n'ai trouvé que peu d'information. Elle fut fondée par le docteur Albiñana, homme politique ancré à l'extrême droite, qui, à l'image de la Falange, voulut doter son parti,
le Partido Nacionalista Español,  d'une force para-militaire (1931). La devise du parti était : "L'Espagne au dessus de toute chose et au-dessus de l'Espagne immortelle seul Dieu"... Elu député en 1936, il se plaça naturellement du côté des "rebelles" au moment du putch. A Madrid, il est arrêté et tranféré à la "prison modèle" où les anarchistes et les communistes vont se livrer à des exécutions sommaires alors que le Gouvernement appelait à l'ordre et condamnait les exactions perpétrées et à venir. José Maria Albiñana fut parmi les victimes. Ses partisans en ont fait un martyr de la cause nationalistes. Les seules informations dont j'ai pu disposer proviennent d'un site carlistes, à la position ouvertement anti-républicaine (On peut y lire, par exemple, que les élections de 1936 qui ont porté le Front populaire au pouvoir n'ont été qu'une énorme fraude électorale... Chacun appréciera cette vision de l'Histoire). Voici ce qui y est dit de la mort de Albiñana : “A Albiñana le reservaron una suerte especial. Le golpearon con saña, simularon varias veces su fusilamiento con balas de fogueo y terminaron matándole con dos balazos, luego los milicianos separaron la cabeza del tronco y la colocaron entre las piernas del cadáver. Así fue enterrado en una fosa común con el resto de MÁRTIRES DE LA FE."
Traduction pour les non-hispanophones :
"On réserva un sort particulier à Albiñana. On le frappa avec acharnement, on simula plusieurs fois son exécution avec des cartouches à blanc et on finit par le tuer, ensuite les miliciens séparèrent sa tête du tronc et la placèrent entre ses jambes. Ainsi, il fut enterré dans une fosse commune avec les restes des martyrs de la foi". Cet extrait, qui n'est qu'un exemple parmi tant d'autres (on pourrait trouver le même type d'atrocité commise dans le camp des nationaux) nous montre le côté le plus sombre de cette guerre.
Ici s'arrête la partie historique dans la mesure où je ne dispose d'aucune autre information.


Les figurines

Les figurines sont toujours des Irregular miniatures 20mm. Pour réaliser cette légion, j'ai utilisé de l'infanterie régulière. Pour certaines figurines, j'ai dû transformer la veste en chemise. J'ai eu recours à la meuleuse. Pour créer les manches retroussées, j'ai tout simplement utilisé de la peinture pâteuse. L'officier avait initialement une casquette. Je la lui ai enlevée et j'ai reconstruit un calot en milliput. Place aux images :

Vues générales des plaquettes :























La plaquette de commandement
Un premier aperçu du galonnage
J'ai doté cette plaquette du drapeau nationaliste faute d'information précise
sur la bannière de la légion de Albiñana.

La plaquette de soutien
Encore du galonnage...

Une plaquette de fusils
Toujours du galonnage !

C'est terminé pour aujourd'hui ! A très vite !
Philippe

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 09:11

Comme promis, voici "No pasaran", règle pour revivre les batailles de la guerre civile espagnole, enfin disponible on line..
.
Elle se compose de plusieurs fichiers dont la taille est raisonnable ce qui rend le téléchargement plus rapide. En cas de souci, n'hésitez pas à m'envoyer un mail.

La couverture :
Voir le Fichier : couverture_no_pasaran.doc

1ère partie : Voir le Fichier : no_pasaran_1.doc

2ème partie : Voir le Fichier : no_pasaran_2.doc

3ème partie : Voir le Fichier : no_pasaran_3.doc

4ème partie : Voir le Fichier : no_pasaran_4.doc

5ème partie : Voir le Fichier : no_pasaran_5.doc

Tableaux récapitulatifs : Voir le Fichier : tableaux.doc

N'hésitez pas à me faire part de vos remarques sur cette règle qui, bien que simple, propose des parties très dynamiques  et aux rebondissements multiples. Elle peut être améliorée notamment en reprenant des principes utilisés dans Section d'Assaut (que je joue de temps en temps avec grand plaisir).

J'ai des cavaliers nordistes à finir donc je vous laisse et vous dis à très bientôt.

Philippe
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 15:30

     Ce mois de décembre aura été pour moi l'occasion de tester la règle "No pasaran" grâce à mon complice de toujours Alain-Spartacus-Jeannette-Lahire. Il commandait les troupes républicaines et moi les troupes nationalistes.

     Le scénario utilisé a été tiré du Vae Victis n° 20 (mai-juin 1998).


Contexte historique :


A la mi-octobre 1937, au nord-ouest d’Aranjuez, de violents combats vont opposer la 14ème Brigade internationale du lieutenant-colonel Jules Dumont, essentiellement composée de troupes francophones, aux légionnaires du Tercio, dans les rangs desquels figurent des volontaires français de la « phalange Jeanne d’Arc ». Les franquistes ont pour objectif de contrôler les voies de communication qui relient Madrid à Valence, et les lignes républicaines sont soumises à un intense pilonnage d’artillerie.

            La lutte est sans merci, on se bat à l’arme blanche, et d’une position à l’autre fusent des insultes bien françaises qui ne dépareraient pas dans un embouteillage parisien ! Lorsque le front se stabilise enfin après trois jours de furieux combats, les républicains ont tenu leurs positions, mais la 14ème Brigade internationale a perdu à elle seule plus de 1 200 hommes… ¡No pasaran !


Ordres de bataille



Le terrain

Règles particulières

Le canal est impassable excepté par les ponts.

Le joueur républicain dispose 40 cm de retranchements dans sa zone de déploiement.

Le joueur nationaliste se déploie dans les 30 cm du bord ouest de la table.

Les fantassins des deux camps sont très motivés excepté le bataillon Germinal dont le moral est calculé aléatoirement (milicien).

Le commandement nationaliste est très compétent et le commandement républicain normal.

Le T-26 républicain intervient sur un As rouge et entre par une route à l'est de la table.

La partie se joue en 3 paquets de carte.


Conditions  de victoire :

     Pour gagner, le joueur nationaliste doit s'emparer de 20 cm de voie ferrée et/ou de la route parallèle.




 

(Pour écouter "El paso del Ebro", Chant républicain)



Le compte-rendu


A mon arrivée le terrain était déjà en place et, comme toujours, il était parfait !

Vue générale (Repérez les ponts ! )

Vue du village aux mains des Républicains.

Avant de commencer à disposer nos troupes visibles, les Républicains ont déterminé le moral des milices anarchistes. Le jet de dé à donné 2, ce qui signifie que les miliciens sont peu motivés. Inutile de préciser que ce premier point m'arrange... Je n'aurai pas en face de moi des hordes fanatiques ! 

La partie peut alors commencer. Pour déterminer le camp qui a l'initiative, nous retournons la première carte et voilà ce que je découvre (Là ça ne m'arrange pas ! ).

Cela signifie, en effet, que les Républicains commencent et qu'en plus le T-26 va pouvoir entrer dès le 1er tour !!!

Le dispositif est simple à résumer :

- sur une rive, les nationalistes partent à l'assaut du pont situé au sud de la table.

- sur l'autre rive les Républicains défendent avec acharnement le pont sud et les retranchements.

Ma stratégie a consisté à utiliser les canons de 75 en les plaçant sur les hauteurs et à leur faire opérer un pilonnage intensif sur les troupes à proximité du pont avant de lancer la Légion à l'assaut.

Les Républicains ont, quant à eux, placé un canon anti-char à l'entrée du pont sud soutenu par le T-26. Disposant moi aussi d'un T-26, nous avons eu un beau duel...

J'ai donc complétement délaissé la partie nord de la table : le village car mes troupes étaient moins performantes en combat de rue que les Brigades internationales. J'ai juste placé 2 panzers 1 en couverture au cas où...

Petite précaution : vous aurez noté que la colline comporte un charmant petit bois... M'étant déjà fait avoir dans une autre partie (guerre de 70) pour avoir négligé la reconnaissance d'un bois, j'ai décidé d'envoyer ma cavalerie maure. Le bois était finalement vide ou presque...


Plus sérieusement, le bois était vide et mes troupes ont pu progresser sans encombre.

Voici donc quelques images de ce déploiement.

Les nationalistes progressent.

La cavalerie républicaine et le canon antichar sont chargé de l'accueil...

Les nationalistes continuèrent à se déployer, en essuyant quelques tirs sans résultats inquiétants.


L'artillerie commence à gagner les hauteurs et les maures progressent 

Un prêtre fanatise les troupes !

La défense républicaine s'organise : le T-26 s'approche du pont ! 


Une attaque aérienne est lancée par les Républicains et une contre-attaque nationaliste suit. Les Regulares maures subissent des pertes et voient leur effectif chuter de moitié...

Un polikarpov I-15 et I-16 passent à l'attaque.

La riposte nationaliste n'empêche pas les "moscas" de faire leur boulot.


Cela n'arrête pas l'avancée nationaliste et les Tercios de la Légion se déploient. L'artillerie entre en action.

Au sol, l'attaque du pont est prête. Elle sera longue et dure.

Notez les deux canons de 75 sur les collines à gauche et à droite.

Après le duel aérien, vient le duel des T-26. Cette lutte pour le pont ne sera que reculset reprises de position par les Républicains. Sans les 2 canons de 75, les nationalistes ne seraient pas venus à bout de la défense républicaine. Et oui, ce sont les nationalistes qui ont remporté ce combat mais je dois reconnaître qu'Alain n'avait pas la position la plus facile : il avait une position à défendre qui s'étalait sur toute la largeur de la table. Il avait donc réparti ses troupes alors que j'ai fait le choix d'attaquer massivement à un endroit. Il disposait d'un canon de 75 mais celui-ci n'était pas au bon endroit...

Le T-26 républicain n'a pas une porté suffisante pour inquiéter les canons de 75 nationalistes


Le T-26 républicain est repoussé et le canon antichar est finalement détruit. Les miliciens de la FAI tentent de venir en renfort mais ils ne font pas le poids contre l'armée d'Afrique.

L'antichar détruit, la voie est libre pour les tercios de la Légion

Les légionnaires se préparent à "accueillir" les anarchistes


Les nationalistes contrôlent finalement la route et la voie ferrée. Victoria !

Le prêtre est descendu de son char et prend possession du pont.

"Viva el cristo rey" (Les maures ne sont peut être pas vraiment convaincus...)


Le gros de l'affrontement a eu lieu sur la partie sud de la table. Au Nord seuls deux panzers ont tenté de percer les défenses des Brigades internationales. Celles-ci ont tenu !


Quant à la compagnie de Gardes civils, elle a préféré partir à la chasse aux lapins (je l'ai oubliée dans le bois...).


En résumé : une super partie. On s'est bien amusé. Comme d'habitude, on ne s'est pas engueulé (c'est important !). Et on a terminé en réfléchissant à une prochaine bataille...

Cette partie a mis en évidence le rôle décisif de l'artillerie de position. Les blindés ne pouvaient pas emporter la décision seuls (ce qui est historique). "No pasaran" est une bonne règle d'initiation qui mérite d'être améliorée ou plutôt amendée au gré des parties.

Image d'archive perso...


Avant de terminer ce compte-rendu, je dois vous avouer que j'ai été un peu déloyal envers mon "adversaire" car j'ai utilisé une arme (secrète) qui ne figurait pas dans l'organigramme nationaliste. Cette arme (à double tranchant) que vous allez découvrir à eu d'énormes conséquences sur le moral de mon adversaire . Âmes sensibles s'abstenir

Premier tir ! (Alain a été perturbé par le petit tatouage aux armes de la Falange)


2ème tir (No pasaran !)


JOYEUX NOËL A TOUTES et A TOUS

C'est juste pour changer du traditionnel sapin qui clignote

ou du Père Noël qui fait coucou... Promis


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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 19:04
Je continue mon projet "Guerre civile espagnole" avec cette maquette de Panzer 1 aux couleurs du Tercio espagnol (la légion). En effet, je me suis rendu compte, grâce à un site sur les blindés "nationalistes",  que les panzers 1 n'avaient pas été simplement gris (les républicains les surnommaient les "negrillos" de l'espagnol negro = noir) mais que certains d'entre-eux étaient peints avec des couleurs "camouflage" comme le montre l'illustration ci-dessous.


Je ne ferai pas de grand discours sur le Pz 1 car c'est un blindé assez bien connu en raison notamment de sa présence en France en 1940... Juste une petite vidéo où vous le voyez en action.

Voici donc la maquette en question. Il lui manque le socle mais j'attends, dans un souci d'efficacité, d'avoir plusieurs véhicules à socler... Là encore j'ai opté pour un camouflage "flou" (on aime ou on aime pas...).








 






Hasta luego Amigos !


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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 14:35

Un nouvel appareil a rejoint les rangs républicains : le Letov S 231. Laissez-moi vous le présenter en quelques mots.


Letov 231 S aux couleurs de la Tchécoslovaquie



HISTORIQUE

Un chasseur puissant :

Réalisé en 1933, le S 231 conçut par la firme Letov était un monoplace de chasse de formule quelque peu dépassée pour son époque de création mais qui possédait quelques éléments novateurs qui firent l’essentiel de son succès. Ce biplan, aux ailes d’envergure inégales, était construit en bois et en métal et était pourvu d’un train d’atterrisage fixe de dimensions importantes. Doté d’un fuselage de section quasi cylindrique, et équipé d’un moteur Bristol Mercury IV de 560 ch, le Letov S 231 disposait d’un atout considérable : sa puissance de feu remarquable. 4 mitrailleuses non synchronisées étaient montées par 2 sur le plan inférieur. Chaque groupe de mitrailleuses, intérieures et extérieures, était réglé à un point de convergence différent qui pouvait etre modifié en cours de combat.


Au service de la République espagnole :

Sur les 25 appareils de série réalisés, 19 furent livrés a l’aviation républicaine espagnole. 7 furent engagés contre les troupes Franquistes dès la fin de 1936, tandis que les 12 autres, livrés plus tardivement aux Grupo 71, continuèrent le combat jusqu’a la réddition finale. Certains exemplaires, encore en état de vol, tombèrent aux mains des forces nationnalistes.


Caractéristiques :

Moteur : 1 Bristol Mercury IV S2 de 560ch

Performances : vitesse max=348km/ a 5000m ; plafond pratique=9300m ; autonomie=450km

Masse : au décollage=1730kg

Dimensions : envergure=10.06m ; longueur=7.80m ; surface ailaire=21.50m2

Armements : 4 mitrailleuse CZ moèle 28 de 7.92mm pouvant être réglées en distance durant le vol.

(Source : http://jamess.free.fr)


CÔTE MAQUETTE

La maquette que vous allez voir est de la marque KP. Je rappelle que je ne suis maquettiste et que ce modèle sera utilisé pour le jeu. Les priorités sont donc la réalité historique et le côté esthétique. Cette maquette n'a pas la prétention de concourir dans un salon de la maquette...

Comme pour les Polikarpov I15, j'ai réalisé les photos en tenant la maquette à l'aide d'une pique de brochette (j'ai percé le fuselage). Suite à la suggestion de Miji, j'ai retravaillé les photos afin de faire disparaître la fameuse pique. Le fond est tout simplement, le ciel tarnais en ce mardi brumeux...
































Tout a été fait à la peinture, exceptée la référence CL-009 qui est un décal. Certains trouveront l'appareil trop vieilli, c'est un choix personnel. J'aime bien ce type de peinture où la couleur est un peu délavée.


Merci pour votre visite !

A très bientôt.

Philippe

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 14:12
    
     En utilisant mon movies maker, je suis parvenu à mettre sous la forme d'une petite vidéo mes dernières réalisations. En prime, vous avez l'hymne des regulares en musique de fond.
C'est une vidéo basique que j'ai réalisée pour tester le logiciel mais je m'appliquerai davantage pour les prochaines vidéos...

     J'ajoute une vidéo réalisée à partir de photo d'époque où vous pourrez voir, notamment, quelques photos de regulares. Au début, vous apercevrez des Requetés.
La technique de réalisation est très simple. Pour la mettre en ligne, il suffit d'ouvrir un compte sur "youtube" par exemple.

A bientôt.
Philippe

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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 13:52
     Dans un article précédente, je vous avais présenté l'infanterie maure engagée dans les rangs des "nationaux" durant la guerre civile. Aujourd'hui, je mettrai en lumière leurs homologues à cheval sous la forme d'un didacticiel de peinture.
     Pour peindre ces douze cavaliers, j'ai décidé de les doter de chevaux gris pommelés (je n'ai pas choisi la simplicité mais cela reste abordable en 20mm).

1ère étape : la sous-couche
     Comme à mon habitude, j'utilise une sous-couche noire Humbrol appliquée très diluée au pinceau. Cela permet d'avoir une bonne accroche et de ne pas masquer les détails (au contraire ! )

2ème étape : la base grise
     J'ai utilisé le "gris mer foncé" de chez Life color et j'ai ensuite mis en évidence les "creux" à l'aide d'un jus noir (peinture acrylique Lefranc&Bourgeois).

Etape 3 : Le brossage blanc
     Afin de mettre en valeur le relief du cheval, j'ai pratiqué un brossage gris clair puis blanc. Ensuite, pour réaliser le pommelage, j'ai utilisé du blanc que j'ai appliqué avec un pinceau un peu "ébouriffé". L'application se fait avec une peinture "à sec" (sans ajout d'eau) et par touches.

Etape 4 : les parties "chair"
Je commence toujours mes figurines par le visage et les mains ; c'est "l'âme" de la figurine. Ici j'ai appliqué ma technique habituelle : chair foncée (de chez Prince August) puis jus de terre d'ombre brûlée.

Etape 5 : La Terre d'Ombre Brûlée (TOB)

     D'ordinaire, je passe la couleur de base et j'utilise un jus à base de TOB diluée. Suite à la lecture d'un article sur la technique dite de la peinture au noir et qui consiste à utiliser la sous-couche pour donner du relief, j'ai décidé de passer d'abord un fond TOB avant d'appliquer la couleur de base puis de réaliser au brossage avec la couleur de base éclaircie. Cela permet en plus de peindre toute la base des parties en cuir (bottes, sacoches, sangles de la sellerie).

Etape 6 : Le noir
     Le noir va me servir à renforcer les creux au niveau de turban et à assombrir les parties en cuir. Je m'en sers aussi pour peindre les cheveux et la  barbe des cavaliers.
Ensuite, je réalise un brossage blanc en deux passages sur le turban et en un seul (très léger) sur la barbe.

























Etape 7 : La veste et le pantalon

     Pour la tunique, j'utilise un mélange de jaune d'or (Prince August 948) et de Terre de Sienne (Lefranc&Bourgeois). Comme j'ai déjà ma base de Terre d'Ombre Brûlée, je vais appliquer mon mélange avec la technique du brossage. Je le fais en 2 passages car la TOB a tendance à "remonter". Ensuite, je brosse avec mon mélange auquel j'ai ajouté une touche de blanc.































Le cas de l'officier : une petite "transfo"
      Si vous êtes un fidèle de mon blog, vous commencez à savoir que j'aime bien "bidouiller" les figurines pour les rendre uniques. Au départ, voilà comment était l'officier.














     Je me suis amusé à lui ajouter une cape en utilisant la technique du kleenex (voir cette méthode dans la rubrique "Côté technique" : en gros, on trempe le kleenex dans de la colle blanche légèrement diluée et on lui donne les plis souhaités...).

Avant peinture :
















     J'ai ajouté la capuche après séchage de la cape. Il s'agit juste d'un petit triangle ; la peinture fait le reste.

Après peinture :




















La cape vue de dos. Le relief de la capuche est essentiellement donné par les effets d'ombre.

     Je passe sur les techniques de soclage que j'ai déjà évoquées dans un précédent article et je vous montre donc directement le résultat final.

















C'est terminé pour cette fois ! Je vous dis à très bientôt !
Je passe à la guerre de sécession 15mm...

Philippe
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 18:52
       Aujourd'hui, j'ai reçu un "chapiri" (autrement dit un calot) de la légion espagnole que j'ai trouvé, pour une vingtaine d'euros, sur le site www.todocoleccion.net
On y trouve plein de choses ; allez-donc y faire un tour.
Ce "chapiri" ne date pas de la guerre civile (en réalité il est neuf) mais, dans le domaine du militaria - n'étant pas un spécialiste -  je préfère me contenter d'une réplique plutôt que d'acheter au prix fort un "faux" modèle datant soit-disant de la guerre civile...
Voic
i donc la bête...
Il trônera dans ma vitrine en arrière de mes figurines et je compte mettre en vis-à-vis un béret anarchiste ou communiste (que je vais me bidouiller). Je les sortirai pour les batailles afin de faire une photo souvenir avec mon partenaire de jeu (je préfère au mot "adversaire"...).
Si vous voulez voir ce que donne le travail de recontitution pour cette période, je vous conseille de visiter le site de Frente de Madrid. Ce groupe de reconstitution espagnol fait du beau travail et affirme clairement que son objectif n'est pas de présenter une vision partisane de l'histoire (ce n'est pas toujours le cas. Surtout sur ce genre de conflit).
Côté figurine, je suis en pause mais je compte m'y remettre très vite.

Hasta luego companeros !

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