On peut peindre des figurines dans le but de jouer et, de temps en temps, se faire plaisir en réalisant de petites saynètes ou dioramas. Un jour, j'ai acheté une pochette Wargames Foundry 28mm comportant des prisonniers autrichiens et leurs gardiens français. Je n'avais pourtant aucune attirance particulière pour l'armée autrichienne mais je trouvais les figurines sympas. Elles sont restées un bon moment dans mes tiroirs puis elles ont fini par en sortir pour subir quelques transformations et donner le diorama que voici.
La scène se situe quelques part en Espagne entre 1808 et 1814. Quelques soldats français surveillent (plus ou moins...) un groupe de prisonniers au pied d'un calvaire.
Après ces vues générales, entrons dans le détail...
Les prisonniers :
Le groupe de prisonniers comprend des Anglais et des Espagnols.
Côté anglais, on trouve un fantassin anglais qui, bien que blessé, semble confortablement allongé alors qu'il est en pleine conversation avec un hussard anglais. Ces figurines n'ont pas subi de grandes modifications ; tout s'est fait à la peinture sauf le plumet du hussard réalisé en milliput.
Pour les Espagnols, on trouve un grenadier avec son bonnet si typique. J'ai transformé un grenadier hongrois dont j'ai dû rehausser le bonnet et lui ajouter une flamme en feuille de plomb. J'ai dû aussi créer les basques et lui remonter les guêtres. Pour lui donner un air encore plus renfrogné, je lui ai ajouté une pipe. C'est le personnage que j'aime le plus dans ce diorama. Au moment de le peindre, je n'ai pas hésité à lui faire la peau très matte, histoire de lui donner une gueule de baroudeur.
Vue de dos. Cette photo permet de voir la flamme du bonnet et les basques.
J'ai utilisé un dragon autrichien que j'ai transformé en dragon espagnol en modifiant son casque. J'ai eu "simplement" à lui implanter une chenille sur son casque. On sent que la dépression n'est pas loin...
Les gardiens français : Trois figurines pour les gardiens : un voltigeur d'infanterie légère, un fantassin de la garde de Paris (uniforme blanc) et un musicien (j'ai oublié les références de son régiment...). Aucune tranformation n'a été faite. Je me suis juste fait plaisir en peignant un uniforme blanc. Notez l'attitude du musicien, on a vraiment l'impression qu'il est désolé et qu'il est en train de s'excuser auprès de son prisonnier (Ah ces artistes !!!).
Sur cette vue de dos, on peut voir la gourde typique utilisée en Espagne qui était fabriquée à partir de calebasse (si vous voulez en savoir + : http://fr.wikipedia.org/wiki/Calebasse )