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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 18:34
    Voici un article qui me permet de poursuivre la présentation des figurines qui trônent dans ma vitrine. Dans la série "Premier Empire", je commencerai par l'infanterie de ligne française. Si j'ai choisi la campagne d'Espagne c'est, notamment, en raison de la possibilité qu'elle offre de peindre des uniformes "fantaisistes". Cette campagne a, en effet, été rude pour les hommes en raison du climat, de sa durée, de la difficulté à assurer les approvisionnements (mais aussi du manque d'intérêt -fatal- de Napoléon pour ce théâtre d'opérations). Les hommes ont donc dû se débrouiller pour disposer "d'uniformes" en récupérant sur les champs de batailles les attributs de leurs compagnons ou de leurs ennemis, en utilisant des tissus pris sur place (et notamment les tissus servant à confectionner les robes des moines... Imaginez la réaction des Espagnols...). J'ai essayé de rendre cela dans ma peinture tout en tentant de conserver une certaine "tenue" à mes troupes (pour le coup d'oeil).
    Je ne prétends pas vous montrer tous mes fantassins - cela serait lassant - mais j'aimerais vous faire découvrir les plus représentatifs.
    Les informations contenues dans les paragraphes de présentation proviennent majoritairement de "Les uniformes du Premier Empire" du Cdt Bucquoy.

Le 26ème de ligne

Ce régiment prend part aux grandes batailles de la campagne : Bussaco, Fuentes de Onoro, Vittoria. En 1814, il fait partie de l'Armée des Pyrénées puis change de "région" en participant aux batailles de Lutzen, Bautzen, Dresde et Leipzig. Il ne sera pas à Waterloo car une mission de répression du soulèvement vendéen lui a été confiée.













   
Les figurines que j'ai pris le plus de plaisir à peindre dans ce bataillon sont la cantinière et le tambour major.



















Le 34ème de ligne
En 1809, ce régiment entre en Espagne et y restera jusqu'en 1813. Le 21 juin 1813, le régiment est engagé à Vitoria alors qu'il ne lui reste que 2 bataillons. Retranché dans San Sebastian assiégé, le colonel Saugeon est contraint de capituler. Le général anglais qui reçoit sa reddition lui aurait dit " Vous avez le droit de dicter vos conditions, écrivez-les vous même". Les rescapés seront embarqués pour l'Angleterre. On retrouvera le 34ème à Ligny. J'ai ici utilisé des figurines en manteau : c'est plus vite peint (...) et on peut s'amuser à faire des drapés.













Le 67ème de ligne
J'ai choisi le 67ème de ligne en raison de la tenue du tambour. Ce régiment se trouve en partie versé dans l'armée de Catalogne sous les ordres du (futur) maréchal Suchet. Il combat à Gérone et Villafranca en 1809 avant de participer à la campagne d'Allemagne en 1813.















Gros plan sur les musiciens :

Le cornet des voltigeurs
Le tambour
Le 114ème de ligne
Il fait partie de la 1ère division de l'armée d'Aragon.














Dans ce bataillon, j'ai voulu mettre un peu plus d'originalité soit par le biais de la transformation soit par le biais de la peinture.


< un bonnet typique...


 Bonnet de police et
 pantalons marrons >
 


< manteau avec un "petas" (pour les Aveyronnais... sinon un bout de tissus)




                     
Les manteaux aussi peuvent avoir plusieurs couleurs :


Pour finir, voici quelques figurines que j'ai isolées de leur bataillon :
Sapeurs                                                                   Tambour du 65ème de ligne



















Tambour-major du 5ème régiment                       Tambour du 26ème et un fusilier qui a
                                                                                   apparemment croisé un écossais...



























C'est sur ces images que je vous dis : "A bientôt et bonne peinture à tous ! "

Philippe
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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 14:32

On peut peindre des figurines dans le but de jouer et, de temps en temps, se faire plaisir en réalisant de petites saynètes ou dioramas. Un jour, j'ai acheté une pochette Wargames Foundry 28mm comportant des prisonniers autrichiens et leurs gardiens français. Je n'avais pourtant aucune attirance particulière pour l'armée autrichienne mais je trouvais les figurines sympas. Elles sont restées un bon moment dans mes tiroirs puis elles ont fini par en sortir pour subir quelques transformations et donner le diorama que voici.





La scène se situe quelques part en Espagne entre 1808 et 1814. Quelques soldats français surveillent (plus ou moins...) un groupe de prisonniers au pied d'un calvaire.






















Après ces vues générales, entrons dans le détail...





Les prisonniers
:

Le groupe de prisonniers comprend des Anglais et des Espagnols.



Côté anglais, on trouve un fantassin anglais qui, bien que blessé, semble confortablement allongé alors qu'il est en pleine conversation avec un hussard anglais. Ces figurines n'ont pas subi de grandes modifications ; tout s'est fait à la peinture sauf le plumet du hussard réalisé en milliput.


















Pour les Espagnols, on trouve un grenadier avec son bonnet si typique. J'ai transformé un grenadier hongrois dont j'ai dû rehausser le bonnet et lui ajouter une flamme en feuille de plomb. J'ai dû aussi créer les basques et lui remonter les guêtres. Pour lui donner un air encore plus renfrogné, je lui ai ajouté une pipe. C'est le personnage que j'aime le plus dans ce diorama. Au moment de le peindre, je n'ai pas hésité à lui faire la peau très matte, histoire de lui donner une gueule de baroudeur.











Vue de dos. Cette photo permet de voir la flamme du bonnet et les basques.











J'ai utilisé un dragon autrichien que j'ai transformé en dragon espagnol en modifiant son casque. J'ai eu "simplement" à lui implanter une chenille sur son casque. On sent que la dépression n'est pas loin...












Les gardiens français : Trois figurines pour les gardiens : un voltigeur d'infanterie légère, un fantassin de la garde de Paris (uniforme blanc) et un musicien (j'ai oublié les références de son régiment...). Aucune tranformation n'a été faite. Je me suis juste fait plaisir en peignant un uniforme blanc. Notez l'attitude du musicien, on a vraiment l'impression qu'il est désolé et qu'il est en train de s'excuser auprès de son prisonnier (Ah ces artistes !!!).

 



















Sur cette vue de dos, on peut voir la gourde typique utilisée en Espagne qui était fabriquée à partir de calebasse (si vous voulez en savoir + : http://fr.wikipedia.org/wiki/Calebasse )

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