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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 18:00
    Il y a quelque temps, je vous avais annoncé que j'étais en train de faire des Polikarpov I-16 mais les photos tardaient à venir sur mon blog. La raison ? Trouver une façon satisfaisante de prendre en photo ces avions. Plusieurs options s'offraient à moi :
- trouver un fond en tissus, par exemple, ayant un imprimé effet ciel
- peindre un fond (pas évident de faire quelque chose de naturel... du moins pour moi)
mais je n'arrivais pas à me décider...
    Et puis ce matin, une autre solution m'est apparue en levant les yeux... Mais non, je n'ai pas eu une apparition ! J'ai simplement pu contempler un beau ciel bleu qui s'offrait à moi pour mes clichés. C'est alors qu'un autre problème est apparu : je suis seul à la maison et je n'ai que deux bras...
Solution 1 : Confier les maquettes à mon fils de 22 mois... risqué !

Solution 2 : Une main tient l'appareil photo et l'autre la maquette. Risqué aussi mais moins...
    Il me faut préciser dès à présent que mes avions sont soclés pour être utilisés lors de parties (règle Section d'Assaut ou No pasaran). Pour réaliser ce soclage, j'ai utilisé des piques de brochette et une bout de tasseau en bois. Il m'a fallu percer un petit trou dans le fuselage de l'avion pour pouvoir y introduire la pique. Un peu de peinture et le tour est joué. Voici ce que cela donne (avec un fond "classique").

    Avant d'aller vers les gros plans, je tiens à préciser une chose : mon blog s'appelle "Passion figurines" et no "Passion maquettes" ou "Passion modélisme" donc je ne suis pas maquettiste et je ne prétendrai jamais l'être. Les photos qui vont suivre pourront éventuellement causer le décés de maquettistes soit en raison d'un coup de sang soit en raison d'un fou rire incontrôlable à la vue de mes maquettes.

    Je sollicite donc l'indulgence mais aussi les conseils de nos amis maquettistes. Inutile de m'accuser de ne pas avoir mis certaines pièces, je l'avoue sans aucune honte (en plus ! ).

  Avant de vous proposer les images, il me semble utilise de présenter rapidement les polikarpov I-16 et plus généralement le rôle de l'aviation dans la guerre civile espagnole. Pour cela, je me réfèrerai à l'excellent livre de Bartolomé Bennassar (historien spécialiste de l'Espagne) : La guerre d'Espagne et ses lendemains.

    "La guerre d'Espagne fut un test plus important encore pour l'aviation qui avait permis à Franco de réaliser le premier pont aérien de l'Histoire pour utiliser dans la péninsule la force la mieux entraînée et la plus "professionnelle" [ l'armée d'Afrique : légion et regulares maures]. Au début de la guerre les avions soviétiques étaient supérieurs à ceux qui leur étaient opposés : Les Polikarpovs I-15, biplans qui volaient à 350 km/h et pouvaient s'élever à 9 000 m, dotés de 4 mitrailleuses, étaient d'excellents chasseurs, comme les I-16 [surnommés moscas (mouches) par les Républicains et ratas (rats) par les Nationaux], légèrement postérieurs, qui atteignaient plus de 400km/h mais ne pouvaient monter qu'à    5 000 m. Ceux-ci étaient armés également de 4 mitrailleuses."
    Les Nationaux "apprécièrent" vite les qualités des Polikarpov et parvinrent à en capturer et à les réutiliser (comme pour les chars T-26)
Polikarpov I-16 aux couleurs des Nationaux

    Les Nationaux disposèrent, grâce à l'aide allemande et italienne, de redoutables chasseurs dont nous reparlerons dans un futur article.


    Si vous souhaitez approfondir vos recherches sur l'aviation durant cette guerre, je vous recommande deux sites :
Spanish civil war aircraft
Aviones de la guerra civil espanola

    Ils m'ont servi a découvrir bon nombre d'appareils mais aussi à choisir les couleurs portées par mes deux Polikarpov.
    Je vous signale aussi un autre site qui vous propose des soldats et engins à imprimer et à découper : juniorgeneral

J'y ai notamment trouvé une planche sur les Polikarpov avec le nom des pilotes et le numéro de l'escadrille.


Les deux modèles retenus appartiennent à la 3ème et à la 7ème escadrille.

    Voici donc maintenant, les deux maquettes. J'ai utilisé le kit de chez Revell. Il est facile à monter car il comporte peu de pièces et celles-ci s'emboîtent relativement bien.
Le premier appareil












Les marquages ont été réalisés à la peinture et non à l'aide de décals.

Mon ami Alain remplace l'hélice par un petit disque en plastique transparent
pour simuler le mouvement. Il n'est pas dit que je ne fasse pas pareil.

Le second appareil












  Le pilote laisse flotter au vent son écharpe blanche (réalisée en mouchoir en papier...)

    D'autres maquettes viendront notamment un Polikarpov I-15 qui est déjà monté et n'attend plus que d'être peint.
    L'aviation nationaliste comporte déjà un Henschel 123 A-1 que j'ai déjà mis en ligne dans mon premier article sur la guerre civile. Passez donc de temps en temps pour suivre l'évolution des troupes...

Merci pour votre visite et vos commentaires.
A bientôt.
Philippe
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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 10:56

    Le dernier numéro de "Wargames, soldados y estrategia" a pour thème central "la caida del Aguila" ce qui en bon français peut se traduire par "la chute de l'aigle". L'aigle en question est, non pas Napoléon, mais l'Empire romain. Ce dossier comporte une analyse de deux règles qui ont provoqué un nouveau boom du jeu antiquo-médiéval : Impetus et Field of Glory. Field of Glory y est présenté comme l'héritier de DBM alors que Impetus est situé à l'opposé. Je ne me livrerai pas à une analyse comparative mais vous pouvez visiter les deux sites consacrés à ces règles :




Cliquez sur la règle qui vous intéresse...









    Vous y trouverez aussi présentation détaillée de l'armée romaine du Bas-Empire ainsi qu'une analyse du contexte politique de l'époque. Deux scénarii pour Warhammer Ancient Battles vous proposent de mesurer l'armée romaine aux "barbares" germains.
    Si vous souhaitez vous lancer dans cette période le dernier article du dossier vous intéressera car il comporte une analyse bibliographique et un recencement des figurines disponibles en 28mm, 15mm et 10mm.


    Pour les passionnés du Premier Empire, un article sur la bataille de Toulouse [appelée (avec un peu d'exagération peut-être...)  "la dernière bataille du Premier Empire"... ] propose une analyse de son déroulement ainsi qu'un scénario pour Age of Eagles (mais qui peut être adapté pour d'autres règles).
   
    Dernier article valant le détour : la première partie d'un tutoriel pour construire une barge de débarquement (LCVP) pour 15mm. Les plans sont joints et les étapes sont bien détaillées et illustrées. Si, comme moi, vous utilisez des figurines 20mm, il suffira de photocopier le plan en agrandissant à 130%.
    Si ce numéro vous intéresse vous pourrez le trouver auprès de revistasprofesionales
.

    J'allais oublier ! Un article de 8 pages consacré au "salon" Salute 08 avec notamment des photos de l'opération Market Garden à l'échelle 1/32 sur une table de 22 mètres de long ! Ils sont fous ces anglais !

Il leur faudrait une ordonnance façon Raoul....


    A bientôt.
Philippe


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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 14:06

   

    Michel del Castillo est né à la veille de la guerre civile espagnole d’un père français et d’une mère espagnole. Il doit très vite fuir le régime franquiste. Parvenu dans le Sud de la France, il est abandonné par sa mère et est finalement déporté dans le camp de concentration de Mauthausen en Allemagne. A la fin de la guerre, il retourne en Espagne mais le gouvernement franquiste voit d’un mauvais œil ses antécédents et l’envoie dans une maison de redressement pendant cinq ans. Sorti de ce « bagne », comme il l’appelle lui-même, il gagne Paris et commence à se plonger dans l’écriture. Il en naîtra « Tanguy , presque un récit autobiographique, paru en 1957. Il a depuis publié plus d’une vingtaine de romans récompensé par de nombreux prix. Si vous voulez en savoir plus sur cet auteur visitez donc de site : http://www.micheldelcastillo.com/


    "Les Louves de l'Escorial" n'est pas un roman mais bel et bien un travail d'historien. L'auteur nous y brosse un tableau très complet de l'Espagne du premier 19ème siècle (du règne de Charles IV à l'abdication de la régente Marie-Christine de Bourbon des Deux-Siciles). Ceux qui attendent des récits des batailles durant la "Guerre d'indépendance" seront déçus. Par contre, ils y découvriront tous les méandres de la vie politique à cette époque. Les derniers chapitres vous permettront de mieux saisir les tenants et les aboutissants des guerres carlistes. Ces dernières ont fait l'objet d'une série de figurines produites par les frères Perry. Cet ouvrage a été publié en 1980 par les éditions Perrin puis en 1984 par les Editions "J'ai lu" (version poche).


(photos provenant du site des
Frères Perry)

Bonne lecture et bonne peinture !

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30 juillet 2008 3 30 /07 /juillet /2008 15:21
    Cet article sera relativement bref car je me contenterai ici de vous signaler un tutoriel qui vous permettra de simuler les incendies de véhicules ou de bâtiments. Je l'ai trouvé au hasard de mes surfs sur internet sur le "blog de thierry". Je vous met le lien de ce blog car je l'ai trouvé très intéréssant : vous y trouverez notamment un article sur le soclage des figurines et un pas à pas pour peindre des GI's américains en 15mm. Consacrez-y quelques minutes....
    En ce qui concerne les incendies, il vous suffit de cliquer ici pour tout savoir...

A bientôt.
Philippe
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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 15:09
        Rassurez-vous, ce que vous allez voir ci-dessous ne vous fera pas pleurer (du moins je l'espère). Derrière cet invit se cache mon second article "technique" où nous allons parler Kleenex et autre mouchoir en papier. En effet, ces petits mouchoirs vont nous permettre de personnaliser un petit peu les maquettes que nous sommes souvent obligés de monter et de peindre en plusieurs exemplaires. On dit souvent qu'il suffit d'un rien et cet article va le prouver.

    Avec un mouchoir en papier, de la colle blanche, de l'eau et de la patience (il en faut toujours un peu dans notre hobby), vous allez pouvoir fabriquer des bâches, des couvertures et même des brancards et, pourquoi pas, des tentes, etc. Cette technique permet d'épouser parfaitement les contours du véhicules ou de tout autre support.

    La technique de base consiste :
1 - Déterminer ce que l'on veut faire (c'est la moindre des choses...)
2 - Choisir les dimensions de la "chose"
3 - Découper la "chose" dans un Kleenex (pas de pub sauvage ! )  mouchoir en papier
4 - Préparer de la colle blanche (type tube d'écolier sans solvant) diluée à l'eau (attention, il faut que cela reste de la colle. Soyez modéré dans le mouillage...)
5 - Laisser tremper le morceau de mouchoir le temps qu'il s'imbibe du mélange colle diluée
6 - Mettre en place à l'endroit souhaité en faisant bien épouser les contours du support à l'aide d'un pinceau (Pince à épiler et pinceau obligatoires. Attention de ne pas déchirer le papier ! )

    Laisser sécher (on peut activer le séchage à l'aide d'un sèche cheveux mais attention à la température si votre maquette est en plastique...).
   Lorsque tout aura bien séché, vous pourrez passer à la peinture. Je vous conseille là encore de bien diluer vos peintures : le mouchoir va les absorber en créant des nuances.

    Je crois vous avoir expliqué le principal. N'hésitez pas à m'envoyer un petit message en cas de question.

    Voici maintenant quelques-unes de mes réalisations :

Des bâches :
> Sur un Bren carrier :











>Sur un Half-Track









> Sur un M-10
Ici j'ai mis des bâches roulées.










Un drapeau sur un Cromwell :

La technique est toujours la même (la peinture est plus délicate. Utilisez des peintures à sec pour éviter l'effet "buvard").















Une civière :
Ici, j'ai pris deux tiges de cuivre que j'ai roulées dans un rectangle de mouchoir papier. Pour solidariser l'ensemble, j'ai utilisé la colle blanche pure et je l'ai étalée à l'aide d'un pinceau humide.










    J'ai aussi fait une écharpe à un pilote de Polikarpov mais je vous la montrerai dans un prochain article consacré à cet avion.

Bonne continuation.
Philippe


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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 21:23
    Voici le premier article de cette nouvelle rubrique " Côté technique". Elle comportera tous les trucs et astuces qui me viendront à l'esprit et qu'il me semblera intéressant de partager avec vous.
    Comme l'indique le titre, je parlerai ici du soclage des véhicules. J'aurais pu simplement mettre comme titre "le soclage" car j'utilise la même technique pour les figurines (surtout pour la guerre d'Espagne et la seconde guerre mondiale où chaque socle comporte trois à cinq figurines).

Considérations générales :
     Concernant le soclage des véhicules, il y a les "pour" et les "contre". Vous aurez bien entendu compris que je fait partie des pro-socle. Voici mes arguments :

- Lors d'une partie, on peut déplacer facilement les véhicules sans les endommager. En assemblant la maquette qui me servira d'exemple, j'ai encore pu expérimenter la fragilité des roues et essieux. Il vaut mieux donc socler les véhicules à moins d'avoir des actions chez "scotch" ou "superglue3".
- Lors d'une partie, les distances de déplacement sont plus clairement mesurées.
- Le trouve aussi que le socle met en valeur le véhicule ou les figurines (c'est pour cela qu'il ne faut pas les bâcler). Voici pour illustrer mon propos la même maquette sans socle et avec socle.





















Je trouve personnellement que les couleurs sont "ravivées" par la présence du socle.

Technique pas à pas
    A chaque étape, vous disposerez d'une photo globale (présentant le matériel et le socle) et d'une autre photo zoomant sur le socle.

Etape 1 :
    J'utilise pour fabriquer mes socles du carton 1,5 - 2mm d'épaisseur sous lequel je colle deux bandes d'aimant. Cette formule permet de faire des économies sur les aimants (une maquette en plastique ou en résine ne nécessite pas une plaquette aimantée. Pour les modèles en "plomb", mieux vaut ne pas plaindre la surface aimantée entière).
    Au centre de la plaquette, je colle une bande de carton afin d'éviter la déformation du socle (partie hachurée sur la photo).
    J'ai aussi l'habitude de noter les références du véhicule (j'ai une mauvaise mémoire et je pense aussi au copain à qui je prêterai éventuellement quelques éléments pour une partie). Ceux qui ne soclent pas leurs véhicules ne peuvent pas le faire (à moins de l'écrire sous le véhicule entre les essieux et le pot d'échappement...) ;).
Etape 2 : l'enduit et les petites pierres...
    Notre plaque de carton est prête à recevoir la base d'enduit. J'utilise de l'enduit de rebouchage (ne pas prendre la référence "souple" que je trouve plus difficile à travailler car elle semble avoir une certain capacité à s'auto-lisser ce qui est embêtant quand on veut créer du rélief.) Pour l'appliquer, j'utilise tout simplement une bandelette de carton. Ici, il s'agit de "tartiner". Pour le soclage des figurines, j'utilise un vieux pinceau et des cure-dents pour aller dans les endroits délicats.











    Une fois "l'étalage" terminé, on peut agrémenter son socle de petits rochers. Il s'agit en réalité de litière pour chat ! Choisissez les morceaux afin qu'ils ne soient pas trop gros. Enfoncez-les dans l'enduit (Cela suffit. Certains tomberont à la fin du séchage mais il en restera toujours assez).












    Vérifiez que les"rochers" ne gênent pas la mise en place de la maquette.
Vous pouvez en profiter pour laisser des "traces de pneus" (n'appuyez pas trop).
    Il ne reste plus à attendre que l'enduit ne sèche (Cela dépend de la température ambiante. En hiver, je place mes socles sur les radiateurs. Je n'ai jamais essayé le four car je crains qu'un séchage rapide ne fasse craqueler l'enduit. Ce peut être une technique pour ceux qui jouent la campagne de Lybie ou d'Ethiopie...). En cours de séchage, on peut créer quelques irrégularités supplémentaires à l'aide d'un cure-dent. Ici je ne l'ai pas fait.

Etape 4 : 1ère couche d'ocre
    La couleur du socle sera à dominante ocre. N'oubliez pas que plus votre socle sera foncé et moins vos figurines ou maquettes seront mises en valeur. Les couleurs seront "absorbées".
    Comme le montre la photo, on applique ici une couche d'ocre très diluée. Attendre que la peinture sèche avant de passer à l'étape 2.











Etape 4 : la terre d'ombre brûlée
    Afin de faire ressortir le relief, on appliquera un "jus" de terre d'ombre brûlée. Bien attendre que cette couche soit sèche avant de passer à l'étape suivante.











Etape 5 : éclaircir le socle
    Alors que le "jus" se compose d'une peinture très diluée, la technique dite du "brossage" utilise la couleur sans adjonction d'eau. Pour appliquer la couleur, j'utilise une brosse dont les poils durs vont permettre de ne déposer de la peinture qu'en surface.
    > Le premier brossage se fera avec de l'ocre.











    > Le second brossage se fera à l'aide d'un mélange d'ocre et de blanc.

  







   
    > Le dernier brossage se fera au blanc pur (n'ayez pas la main trop lourde sauf si vous voulez un socle enneigé).











Etape 6 : l'herbe
    Certains d'entre-vous préfèreront utiliser du flocage. Pour ma part, je me contente d'un brossage (un de plus...) associant de l'ocre, du blanc et du vert (Je n'ose pas vous dire qu'en réalité je fais 2 brossages, le second comportant un peu plus de blanc...).









Etape 7 : la mise en couleur des rochers

    Je passe d'abord une base grise foncée puis un petit brossage gris clair puis blanc.


















Il ne vous reste plus qu'à mettre en place votre véhicule !
Petit détail : j'ai utilisé un rocher pour cacher le fait que mon collage de la roue avant était approximatif.
Cela donne l'impression que le camion est en train de heurter le rocher. (Ne le répétez pas ! )

    Voici donc terminé ce premier article. Juste une dernière chose : vous trouverez peut-être (voire sans doute) ma technique un peu longue (voire beaucoup...). Pour la "rentabiliser", menez plusieurs socles de front. Ainsi vous ne regarderez pas sécher vos socles comme les vaches regardent passer les trains... Ceux qui me connaissent diront que je suis maniaque. Comme dit l'autre "C'est pas faux".
    Vous pouvez aussi sauter certaines étapes.

BON SOCLAGE et A BIENTÔT !
(N'oubliez pas de laisser un petit commentaire)
Philippe
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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 11:57
    Afin de faciliter la communication et permettre l'échange de documents (photos, documents word, excel...), j'ai créé une boîte mail exclusivement dédiée à mon blog.
Si vous souhaitez me faire parvenir des photos, c'est avec plaisir que je les mettrai en ligne. Quelques précisions :
- utilisez le format jpeg
- optimisez vos photos pour internet c'est-à-dire réduisez la taille (en ko). Votre messagerie vous proposera peut-être de le faire automatiquement.
- joignez un petit commentaire.

Vous l'aurez compris, je souhaite créer une rubrique "les amis del Frances". Ce pourrait être l'occasion de partager nos trucs et astuces, des infos sur des manifestations, des films,etc...

A VOS CLAVIERS  (et vos appareils photo)!


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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 00:00
    Mes articles consacrés au Premier Empire avaient, jusqu'à présent, fait la part belle à l'infanterie. Il est donc temps de consacrer une page aux cavaliers. Je commencerai par les troupes les plus chamarées que sont les hussards. N'ayant pas en ma possession tous les régiments, je centrerai mon propos sur le 1er hussard.

    Description de l'uniforme
   
Hussard en grande tenue 1807 d'après Martinet
(source : Les uniformes du 1er Empire, La cavalerie légère du Cdt Bucquoy)

    L’uniforme est le dolman bleu ciel foncé, à collet bleu et parements rouges (Pour les trompettes, le dolman est rouge). Il comporte 5 rangées de 18 boutons. Les tresses et galons sont blancs.
   
La pelisse est bleu ciel foncé avec galons blancs et fourrure noire. La sabretache est en cuir recouverte de drap rouge avec le 1 en drap blanc entouré d’une couronne de laurier, le tout surmonté d’une couronne impériale. Elle est bordée d’un galon blanc. 

    La culotte  est en drap bleu ciel foncé galonnée de blanc. Certaines illustrations la donnent rouge galonnée de blanc. J'ai fait le choix de peindre les deux modèles afin d'introduire un peu de diversité dans l'unité. Cette diversité était monnaie courante en Espagne en raison des problèmes d'approvisionnement que j'ai déjà évoqués.
    Attention de ne pas confondre le 1er hussard avec le 10ème hussard qui a le même uniforme sauf que le dolman comporte un collet écarlate.

    Historique du régiment :
    En 1720, sous le règne de Louis XV, un patriote hongrois proscrit, le Comte de Berchény, lève un régiment de "Houzards", qu’il met au service de la France. Après s’être illustré sous l’Ancien Régime, le régiment participe aux guerres de la Révolution puis de l’Empire, inscrivant sur son étendard les victoires de : Valmy 1792, Jemmapes 1792, Castiglione 1796, Eylau 1807. Puis il est présent sur tous les champs de batailles où combat la France : Espagne, Crimée, Algérie, Syrie. En 1855 un nouveau nom de victoire enrichit l’étendard : Sébastopol 1855. En 1870, il participe brillament aux charges de la division Margueritte à Sedan. Dès aoùt 1914, il est en Lorraine. En 1917, le régiment se bat devant Verdun et participe à l’exploitation finale de 1918. Deux nouvelles victoires s’inscrivent dans les plis de son étendard : La Montagne 1914, La Serre 1918. Le 10 mai 1940, il pénètre en Belgique puis couvre la retraite au prix de lourdes pertes. Il combat au Mont Dieu où 400 hussards stoppent pendant 3 jours l’avancée de 5 bataillons allemands. Dissous après l’armistice, il renaît dans la résistance et participe à la libération de la France dans la poche de St-Nazaire. Il combat ensuite  en Indochine, en Algérie. La ville de Tarbes est son actuelle garnison.  Aujourd’hui le 1er Régiment de Hussards Parachutistes est le régiment blindé de la IIeme Brigade Parachutiste.

    De 1808 à 1813, l'ex-Berchény combat dans la Péninsule ibérique dans la division Franceschi. On le trouve à Braga, Santillo (1809), Oporto (1809) Sabugal (1811), Monasterio (1812), Bussaco et aux Arapiles.
    Le 16ème chevau-léger anglais se souviendra du 1er hussard qui, au Rio Hermanza, le bouscule et parvient même à faire prisonnier son colonel.

    Les figurines
    Les hussards ci-dessous sont des Wargames Foundry. Vous les trouverez peut-être un peu trop "brillants" mais j'ai eu beau faire je ne suis pas parvenu à supprimer les reflets du vernis (que la photo soit prise avec ou sans flash...).
    J'aime bien commencer par une vue générale du régiment avant de rentrer dans les détails.
    Le régiment présenté totalise 12 figurines dont 1 officier, 1 trompette, 1 guidon et 2 figurines de la compagnie d'élite. Je prévois de rajouter 4 figurines pour l'étoffer.

       La peinture
    Je n'ai eu qu'à ébarber les figurines et à les peindre. Aucune modification n'a été nécessaire. Comme à mon habitude, j'ai utilisé une sous-couche noire appliquée avec un peu de diluant (je trouve que le noir pur couvre trop les détails). Pour le bleu, j'ai tâtonné un moment avant de trouver la couleur satisfaisante (bleu de céruléum + noir + blanc). Depuis, j'ai découvert un bleu clair de la gamme Pébéo Déco qui correspond bien à la couleur de l'uniforme de ce régiment. Petite parenthèse : on est toujours content lorsqu'on trouve exactement la couleur voulue à l'aide de savant mélange mais on l'est moins lorsqu'on doit, quelques temps après, la refaire alors qu'on n'a pas pris soin de noter la composition dans un petit carnet... Je parle par expérience (malheureuse).





Comme je l'écrivais ci-dessus, j'ai fait le choix de présenter les hussards dotés soit d'une culotte bleue soit d'une culotte rouge.
      








La tête de colonne se compose du colonel et de la Cie d'élite.

Le colonerl en compagnie du guidon et du trompette
Les mêmes de profil...
    Le cheval du trompette m'a demandé un peu plus de travail que les autres. Le blanc est une couleur difficile à maîtriser (et j'ai encore pas mal à apprendre). Je pars d'une base grise et je "remonte" vers le blanc en passant de fine couche. Je ménage une zone plus grise sur les cuisses pour pouvoir réaliser le pommelé à l'aide de petits points réalisés au blanc pur. Petit conseil : consacrez plusieurs temps de peinture afin de voir les retouches nécessaires (lorsqu'on reste trop longtemps sur une figurine, au bout d'un moment on ne voit plus trop les nuances).

    J'aime particulièrement cette compagnie d'élite : je trouve que l'officier a une position très dynamique et que le sapeur a une véritable "gueule". Gare à sa hache !

Quelques  plans supplémentaires




















Pour mieux pénétrer le monde des hussards

    Le roman d'Arturo Perez Reverte vous permettra de suivre un jeune hussard français lors de son baptême du feu en Espagne. Cela vous amènera sans doute à réfléchir sur la réalité qui se cache derrière nos figurines et nos jeux sur table. Je ne vous en dis pas plus.
          
            Le film "Duellistes" de Ridley Scott


A bientôt.
Philippe

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 18:57
    En ces temps où la peinture sèche presque sur le pinceau, mes soirées sont plutôt consacrées à la lecture. Je vous ai déjà recommandé le Vae Victis thématique n°2 spécial Napoléonien et je persiste à le faire. On y parle figurines en plastique et 15mm mais, même si on préfère le 28mm, on peut malgré tout y trouver son compte.
    Un bel article à signaler aux amateurs des guerres zoulous.

    J'y ai, pour ma part, découvert une règle "Un pour tous !" version capes et épées de Legends of the Old West. Ce jeu d'escarmouche nous propose de plonger dans le Paris de Louis XIII et de prendre en main une "bande" de mousquetaires ou de gardes du Cardinal. J'aimerais bien adapter cette règle au Madrid du Capitan Alatriste en m'inspirant des romans d'Arturo Perez Reverte (L'aventure te tente Alain ? ). Au programme, attaque nocturne d'un couvent, duels dans la taverne de La Lebrijana, attaque d'un bateau (cf L 'or du roi), et bien d'autres choses encore. Je ne manquerai pas de vous faire profiter de mes trouvailles...
Les figurines
Brigade Games sont idéales (gamme Buccaneers, Pirates and Privateers). Bientôt (ou plutôt un jour) sur mon blog....


Profitez bien des vacances (pour ceux qui en ont...). Bonnes lectures et bonne peinture à tous et à toutes.
Philippe.
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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 00:00
    Une figurine vous arrive avec un sabre sans sa lame ? Que faire ?
(Petite précision : ce n'est pas moi sur la photo...)

1°) Prier saint Antoine de Padoue pour qu'il la retrouve...
2°) Envoyer un colis piégé à votre fournisseur...
3°) Pleurer et finalement intégrer la figurine (sans son sabre) dans un régiment
4°) S'arracher les cheveux (dans mon cas, ce serait suicidaire vue l'état très avancé de ma calvitie...)
5°) Transformer la figurine et lui assigner une autre mission.

    Aujourd'hui, je retiendrai la solution n°5 (même si au départ, j'ai été tenté par la solution 2...).
    J'ai, en effet, eu la désagréable surprise de trouver dans mon blister de compagnie d'élite de hussard une figurine privée de la lame de son sabre. Je décidais donc de "profiter" de l'occasion pour tenter une conversion assez simple. J'utilisais comme document de référence une illustration tirée du volume consacré à l'Etat-Major et au service de santé de la série "Les uniformes du Premier Empire" de ce cher commandant Bucquoy. Illustration réalisée par P. Benigni d'après une gravure d'Horace Vernet

          En ce qui concerne le cavalier, les transformations furent relativement simples :
- suppression du plumet ;
- suppression des bottes à la hussarde et création du pantalon
- rectification de la position du bras (le bras était initialement à 90°). Cette étape est un peu délicate car il ne faut pas casser le bras.
En ce qui concerne la garde du sabre, j'eus l'idée de la transformer en un gant (celui de la main gauche) tenu dans la main droite.
Voici donc la figurine en question.






















    Les galons visibles sur le bras droit ont été rajoutés à la peinture.

    Pour le cheval, il m'a "juste" fallu transformer la peau de mouton en peau de tigre. Pour cette modification, j'ai conservé le devant de la peau mouton (je l'ai juste un peu lissé à la meuleuse) mais j'ai entièrement refait l'arrière afin d'avoir la découpe voulue. J'ai utilisé un col de bouteille (en étain) que j'ai collé à la peau de mouton (la jonction se trouve sous les fesses du cavalier). Le reste est question de peinture. Pour donner un peu de relief au liseré rouge, j'ai utilisé de la peinture épaisse en deux couches : une noire puis une rouge. Bien évidemment, il y a eu ensuite un petit coup de brossage.
    Je n'ai pas eu le courage de faire le "pompon" sous la tête du cheval. Cela n'aurait pas été évident de le fixer de façon solide (surtout pour le jeu).

    Si vous avez des "trucs" concernant les tranformations n'hésitez pas à nous les faire connaître. J'ai mis un mail où vous pouvez me contacter.

Qui était le général Franceschi-Delonne ?
Jean-Baptiste Francesqui, dit Franceschi-Delonne fut un brillant divisionnaire de cavalerie légère doublé d'un esthète. Grand amateur d'art, il fut même lauréat du prix de Rome et pensionnaire de la villa Médicis (Le maréchal Soult était aussi un grand amateur d'art et il ramena de nombreux "souvenirs" d'Andalousie...).
    Ce lyonnais né en 1767 devait perdre la vie en Espagne en 1810.
Ses états de services :
En 1805, il est colonel du 8ème hussard  avant de devenir général de brigade.
En 1807, il devient aide de camp de Joseph Bonaparte en Espagne après avoir été à l'état-major d'Eugène de Beauharnais alors vice-roi d'Italie.
En 1808, il prend le commandement de la brigade légère sous les ordres de Ney
En 1809, il prend le commandement d'une division de cavalerie légère au Portugal.
Le 12 mai 1809 en Espagne, il est capturé par la bande del Capuchino (le Capucin, chef de guerilla fameux). Emprisonné d'abord à Séville. Il finit ses jours à Carthagène dans des conditions de détention très éprouvantes. Il fut torturé et souffrit de la
fièvre jaune. Il y meurt le 23 octobre 1810.
Illustration de la capture du général Francesci-Delonne tirée de Los guerilleros, 1808-1814
publié chez Andrea Press (voir article dans la rubrique "bibliothèque")
Il est curieux de le voir porter une tenue de brigadier alors qu'il était divisionnaire (l'écharpe devrait être or et rouge) et qui plus est divisionnaire de cavalerie légère. On connaît le goût de ces cavaliers pour les tenues chamarées. La source indiquée est un dessin de Philippoteaux.

    Hasta luego !
Philippe
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